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Shodo, une boite de portage salarial ? Spoiler : non

Mar 24, 2023 · 14 minutes read

Depuis 2009, le secteur du numérique a connu une croissance de plus de +20 %. 

Sur les 56 milliards d’euros de Chiffre d’Affaires que représentaient le secteur en 2020, 33,6 milliards venaient du “Conseil et service” *.

Pour tirer son épingle du jeu en termes de rémunération et de qualité de vie au travail, les dev ont plusieurs possibilités de statuts : indépendant.e, salarié.e, ou indépendant.e en société de portage salarial. 

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’est pas toujours évident de faire la différence. Alors faisons le point !

S’il est assez simple de faire la différence entre l’indépendance totale et le salariat, la nuance entre le portage salarial et le modèle Shodo n’est pas toujours évidente à comprendre. 

Comme vous pouvez le constater plus haut, c’est une remarque que l’on nous fait souvent (avec plus ou moins de tact 😅).

Sans remettre en question les bénéfices évidents du portage salarial, voyons en quoi Shodo n’est pas une société de portage, mais plutôt un nouveau mode de salariat en ESN. 

Mais qu’est-ce que c’est au juste le portage salariale ?

En portage, vous êtes indépendant.e. Vous prospectez et trouvez vous-même vos missions tout en étant lié.e à votre société de portage par un contrat de travail (CDD ou CDI de portage). 

En tant que freelance, vous êtes libres de choisir vos projets en fonction de vos envies et en toute connaissance de cause. Vous avez la main sur votre TJ (Taux Journalier = honoraires), car vous le négociez vous-même.

Pendant la durée de la mission, c’est l’entreprise de portage qui encaisse les honoraires versés par le client. Elle se charge de votre compta, facturation et démarches administratives, avant de vous verser une rémunération sous forme de salaire. 

Au passage, pour le service rendu, la société de portage prendra une marge d’environ 5 à 10%* du montant de chacune de vos missions effectuées. Moins qu’en ESN classique donc, car la marge nette chez elles oscille plutôt entre 20 et 40% *

En tant qu’indépendant en société de portage salarial, au même titre qu’un.e salarié.e “classique”, vous bénéficiez d’une couverture sociale et vous cotisez de la même manière.

Si nous devions résumer les bénéfices de ce modèle hybride comparé au salariat en ESN, en plus des avantages propres à l’offre des différentes sociétés de portage, ceux-ci seraient : 
-une rémunération plus élevée en raison d’une marge moins importante qu’en ESN
-vous fixez vos horaires et vos jours travaillés
-vous trouvez et donc choisissez vos missions
-vous négociez vous même votre TJM, pas d’intermédiaire, vous savez où l’argent va !

Cette formule du portage salarial semble séduire en particulier les développeur.euse.s. Ils et elles représentent la majorité des salarié.e.s porté.e.s, avec les webmasters et consultant.e.s IT selon une projection réalisée dans le cadre d’une étude datant de 2016*.

Cependant, la liste non-exhaustive d’avantages s’accompagnent toutefois de leurs lots d’obligations, qui peuvent se révéler contraignants pour certains et certaines. 

Une charge mentale à prendre en compte

En tant qu’indépendant.e, en portage ou non, c’est à vous de trouver votre mission. 

Et ça prend du temps ! 

Selon cette étude de Malt, ⅓  des freelances, secteur tout compris, consacrerait 2 jours par semaine à la prospection ! Pour le reste, c’est au moins 2 jours par mois. 

Et ce n’est pas toujours une mince affaire. 65% des indépendant.e.s considèrent qu’il est « difficile de trouver des clients ». 

Une difficulté qui va de paire avec la fluctuation des revenus. Pour 56% des freelances*, c’est ce qu’il y a de plus dur à gérer. 

En somme, le statut d’indépendant demande une implication importante dans sa carrière ainsi qu’une gestion des risques accrue. Une charge mentale que certains et certaines n’ont pas la possibilité de porter. 

Le portage salarial, une solution pour simplifier la vie des freelances

Le portage salarial, statut hybride entre l’indépendance et le salariat promet donc de simplifier la vie des indépendant.e.s en leur évitant d’ajouter à ce que nous venons d’évoquer la gestion de la paperasse de leur “petite entreprise” 🎶😉.

Pas étonnant donc que cette solution connaisse un réel engouement depuis quelques années. Selon les chiffres de l’URSSAF, le secteur est passé de 10.000 salariés en 2006 à 70.000 en 2017.  

Chez Shodo, on comprend pourquoi.

Récolter les fruits de son travail à sa plus juste valeur, avoir le choix de piloter sa carrière, c’est aussi ce que nous avons voulu instaurer dans le modèle de l’entreprise. Mais, il n’y a pas que ça ! 😉

Shodo, le salariat remis au goût du jour

extrait de l’émission #JMLECO animée par Nicolas Doze

Shodo est une Entreprise de Service du Numérique et nous n’avons pas peur de le dire ! En effet, nous sommes fièr.e.s de nous présenter comme tel, tout en proposant une nouvelle offre sur le marché.

Estimant que le passage à l’indépendance ne doit pas être la seule réponse à la perte de sens du salariat dans notre corporation, les 2 co-fondateurs, Guillaume Ferron et Jonathan Salmona (son twitter)  ont mis au point le modèle social et transparent de Shodo. 

En plus d’ouvrir le capital de la société aux salariés à hauteur de 34% en 2021, des accords d’entreprise votés dès le lancement de Shodo contractualisent les avantages suivants : 
-Une grille de salaire fixe, transparente et publique
-Des marges fixes et transparentes auprès de toutes les parties prenantes, salarié.e.s et clients
-Une meilleure redistribution des richesses : au-delà d’un Taux Journalier seuil, l’excédent de CA est reversé au salarié.e en rémunération et/ou congés au choix ainsi qu’en journées de destaffing, dites “journées communauté”
-Des congés supra-légaux : 1 à 3 semaines supplémentaires en fonction de vos années d’expérience et d’ancienneté au sein de Shodo

La sécurité du salariat alliée aux aspects rémunérateurs et flexibles du freelancing

Grâce à nos marges fixes représentant en moyenne 12% du CA (loin donc de la moyenne de pas mal d’ESN 😉), le modèle Shodo offre la possibilité à toutes celles et ceux dont le TJM est excédentaire de maximiser sa rémunération, son temps libre ou bien de répartir ce surplus entre les deux. 

Une façon d’aménager son temps ou sa rémunération en fonction de vos besoins, à la manière d’un freelance. À la différence prêt que votre revenu fixe est assuré chaque mois, que vous soyez en intercontrat, arrêt maladie, congés… Mieux que des mots, voici la preuve par l’exemple avec notre Shomulator !

D’après le baromètre Choose Your Boss, le salaire Shodo est supérieur de 9,8%, congés supplémentaires compris, par rapport au reste du marché pour un.e dév’ parisien senior Java. 

Si les congés supplémentaires sont convertis en prime, pour arriver à 5 semaines de congés payés + RTT (équivalent Syntec), l’écart avec le reste du marché s’élève à 23%.

À Nantes, pour le même profil, avec les congés Shodo en bonus, cela s’élève à 16% d’écart avec le reste du marché local. 

Pour en savoir plus, retrouvez un article dédié à la grille de salaire ici.   

Sécurité financière et stabilité professionnelle dès le début de la collaboration 

Afin d’assurer le bien-être de tous nos membres, nous finançons la mutuelle Alan à hauteur de 100% de façon individuelle ou familiale.

Être salarié.e, qui plus est en ESN, c’est avoir la garantie de toucher son salaire chaque mois. Pas de trésorerie à prévoir pour pallier un manque de revenu en cas de pépin, contrairement aux indépendant.e.s portés ou non. 

Chez Shodo, nous avons décidé d’aller encore plus loin dans la sécurisation de nos membres. 

Depuis le début de l’année 2022, le groupe Shodo a décidé de supprimer la période d’essai, en accord avec le ou la Shodoer, bien évidemment. 

Dès lors, nous donnons notre confiance d’emblée, garantissons la stabilité au travail en prenant à notre charge tout aléa éventuel.

Un accompagnement commercial sans conflit d’intérêt 

Grâce aux seuils de marges identiques selon la catégorie des membres (junior 30k€ de marge/an, senior et confirmé.e 25k€ de marge/an), nous garantissons que chaque projet professionnel soit considéré de manière égale. 

Qu’ils ou elles souhaitent rester un “doer” ou bien devenir coach, cette décision leur appartient. 

“Vous pilotez votre choix de carrière en fonction de vos envies et de vos besoins”

Vous pilotez votre choix de carrière en fonction de vos envies et de vos besoins, en ayant pleinement connaissance des impacts qu’auront vos décisions sur votre rémunération variable et vos avantages déclenchés par un dépassement de TJ seuil. 

En d’autres termes, nous n’avons aucun intérêt à vous pousser à prendre le projet le plus rémunérateur, Shodo ne fera pas plus de marge dessus !

Totale transparence auprès de toutes les parties prenantes

Chez Shodo, nous considérons qu’il n’y a pas d’intermédiaire ou de “middle management” entre le client et le consultant. 

Notre totale transparence auprès de toutes les parties prenantes permet à nos membres qui le souhaitent d’aller négocier leur TJM ou encore de demander des feedbacks sur la collaboration en cours. Tout cela, en invitant le client à déjeuner grâce à la carte bancaire d’entreprise dont tous les membres disposent ! 😉

Jonathan Salmona, cofondateur de plus de 18 ans d’expérience ayant évolué sur plusieurs postes de directions et Lucie Gouhier, en charge des relations clients, proposent des missions à nos membres, les accompagnent et répondent aussi à leurs besoins. 

Les Shodoers sont aussi complètement libres de partir à la recherche de leurs propres projets en clientèle. Dans notre modèle, nous veillons à rendre les membres autonomes en leur apprenant à négocier leurs intérêts (TJ, taux de staffing…) lors de la contractualisation avec le client. Ils peuvent retrouver des conseils, pistes à suivre et mails types sur notre wiki interne créé sur Notion. 

Ainsi, le temps dégagé sur ces profils est réinvesti auprès des membres qui en ont le plus besoin. 

C’est aussi dans cette logique que nous avons décidé d’inclure les salarié.e.s dans la réflexion liée aux questions commerciales. 

Une mise à contribution dans la gouvernance pour réfléchir ensemble à une direction et une vision commune 

En 2022, staff, direction et Shodoers se sont réunis lors de journées de destaffing offertes, afin de réfléchir ensemble à des problématiques et projets pour Shodo.

Suite à cela, une enveloppe de 312 jours de destaffing a été mise à disposition de tous les membres, afin de former des groupes de travail, appelés “Shod’rond” ! 

Parmi eux, on retrouve celui de “la relation client”. 

Les membres volontaires se réunissent et réfléchissent à comment préserver et  accroître le patrimoine client dans le respect du bien-être au travail. Le tout sous la houlette de Jonathan Salmona et de Lucie Gouhier.

Cet accompagnement commercial transparent et décomplexifié permet alors de respecter l’un des mantras de Shodo, celui de “faire communier des individus autour d’une vision, d’une direction et d’un partage de valeurs”.

Une communauté d’entreprise

Avoir des collègues est l’un des principaux avantages à être salarié.e “classique” ou en ESN. 

Chez Shodo, la communauté d’entreprise est une des composantes fortes de notre modèle. Nous mettons un point d’honneur à ce que celle-ci se crée sur le temps de travail et non pas sur le temps perso.

C’est pourquoi, chaque salarié.e dispose d’emblée de 5 jours de “communauté” (temps travaillé, rémunéré, mais non facturé chez le client) afin de rencontrer, échanger et partager avec ses collègues, lors des Shoday, journées que les Shodoers gèrent en totale autonomie. 

En 2022, ce plafond de 5 jours a été réévalué. Tous les membres disposent désormais de 10 jours, les événements d’entreprise s’étant multipliés.

Cette année, en plus des Shoday, ce sont 3 séminaires qui ont déjà eu lieu. Tous ces événements sont sur la base du volontariat. Ils permettent ainsi à celles et ceux qui le souhaitent de passer des moments hors du commun avec leurs collègues !

Soulager toutes formes de charge mentale 

Depuis janvier 2023, nous avons mis en place des mesures à l’initiative de notre groupe 100% féminin.
Ces nouveautés inscrites au modèle concernent l’égalité de genre.

Parmi elles, on retrouve la prise en charge du salaire à 100% dès la première année lors d’un congé maternité et paternité.  

Par ailleurs, il est obligatoire de prendre ce congé “second parent” dans son intégralité chez nous, à savoir 28 jours, contrairement au 7 jours prévus par la loi. 

On retrouve également plusieurs types de congés, comme le congé menstruel, congé pour arrêt naturel de grossesse ou en cas d’avortement.

Alors qu’un.e salarié.e porté.e ou indépendant.e doit s’arrêter dans ces moments de la vie, nous prenons à notre charge ces événements pour assurer le bien-être et la santé de nos membres. 

Des avantages rendus possibles grâce à notre vision du partage et de la redistribution du chiffre d’affaires.  

Rendre la vie plus simple aux salarié.e.s

Nous estimons qu’en tant qu’entreprise, notre devoir est aussi de simplifier la vie de nos salarié.e.s, afin que les Shodoers puissent se concentrer sur leur travail et profiter pleinement de leur temps libre. 

C’est pourquoi une conciergerie professionnelle “Clac des doigts” est mise à la disposition de chaque membre. Idéal pour réserver un billet pour un déplacement ou encore un logement pour assister à un évènement pro ou perso ! 

Grâce à la carte bancaire Qonto dont tous les Shodoers disposent, chacun.e est libre de s’acheter simplement et rapidement tout le matériel nécessaire à leur bien être au travail ou encore de financer leurs formations, licences, etc. sans avoir à faire de note de frais. Une façon supplémentaire d’éviter la paperasse ! 😉

Dans notre logique d’accompagnement, nous avons mis en place un compte de formation individuel d’une hauteur de 5000€/an et par personne, reconductible d’année en année. 

Ou encore, nous avons conclu un partenariat avec Moka.care, une plateforme dédiée au bien-être et à la santé mentale. Shodo prend en charge l’abonnement, ainsi que les 4 premières séances avec le.la praticien.ne du choix du.de la Shodoer

Changer les règles du jeu 

Vous l’aurez compris, nous ne nous positionnons pas comme étant en concurrence avec le portage salarial. Shodo est une alternative salariale qui a pour objectif de répondre aux plus grands besoins de liberté et transparence demandés par celles et ceux qui sont concerné.e.s, à savoir les développeurs et développeuses. 

Avec le modèle Shodo, nous souhaitons redonner du sens au salariat tout en répondant aux attentes de notre corporation.

extrait de l’émission #JMLECO animée par Nicolas Doze

Notre modèle est transparent et public. 

Nous encourageons toutes celles et ceux qui se reconnaitraient dans nos valeurs à s’en inspirer. 

“So please copy us, and even, beat us !” dixit Jonathan !

Vous verrez, miser sur le bon sens et la justice sociale, ça fonctionne ! 😉

Shodo
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