Activez le simulateur C'est parti !
Actualités

Notre lutte pour l'égalité de genre

Jan 27, 2023 · 19 minutes read

Réclamer l’égalité entre tous les genres, c’est une question de justice sociale. 

Nous en sommes convaincues, cette lutte doit être centrale pour que les mondes de la tech et du travail soient plus justes.
 
En 2022, nous avons décidé de prendre les choses en main en nous rassemblant pour réfléchir à l’évolution du modèle Shodo. 

Aujourd’hui, nous sommes fières de vous présenter les mesures qui vont suivre.
Et nous sommes fières de faire partie de Shodo qui nous a permis de réfléchir, de croire et de mettre en place ces premières solutions. 

Ce que vous vous apprêtez à lire est la preuve que la redistribution de richesses et les convictions font qu’une autre voie est possible 💪 

Nous vous souhaitons une très bonne lecture en espérant que celle-ci vous inspire et inspire le plus de monde possible.

signé La Shororité 

Le féminisme et la lutte pour l’égalité de tous les genres chez Shodo

On le sait toutes et tous et il n’y a pas de mystère. Le monde de l’informatique est fortement inégalitaire. En France, seulement 23% des salariées dans le secteur du numérique sont des femmes. Elles ne représentent que 17% des développeur.se.s.

Ce chiffre n’est pas tellement étonnant, puisque cette sous-représentation dans la tech commence très tôt.
En effet, dans les études supérieures en informatique, 9 étudiants sur 10 sont des hommes.
C’est d’ailleurs le seul secteur où la part d’élèves féminines est en nette régression au fur et à mesure des années.

C’est ainsi que nous nous retrouvons des années plus tard avec des chiffres assez édifiants. Selon le Journal du Net, aucune des plus grandes Entreprises de Service du Numérique n’emploie plus de 30% de femmes par an… 


Malheureusement et avec toute la transparence qui caractérise Shodo, nous ne faisons pas figure d’exception. 
Nous ne sommes que 18,2% de femmes… 16,2% de consultantes.
Ce chiffre tombe à 14,5% si nous prenons en compte l’effectif niveau groupe. 

“Aller plus loin dans la nécessaire remise en question du modèle ESN” 

Alors pour aller plus loin dans la nécessaire remise en question du modèle de l’ESN, qui est la base du fondement de Shodo, il est important de réfléchir à des solutions pour faire en sorte que les femmes et toutes les minorités de genres représentent une part plus importante des salarié.e.s. 

En plus des particularités du modèle déjà en place dès la création de Shodo, nous avons réfléchi à d’autres mesures pour rendre notre entreprise de plus en plus inclusive, dans le but d’aller vers toujours plus de justice sociale. 

Créer une safe-place, un cercle de “Shororité”

Allez, cette fois, c’est le moment de se présenter !

Aurore, Florine, Anuradha, Mialy, Sabine, Juliette, Lucie & Laury
Merci au talentueux et patient Omar pour cette photo 😉

Shororité pour sororité donc ! C’est sur ce terme drôle et fédérateur que nous sommes parties. Évidemment, nous n’hésiterions pas à le faire évoluer si des personnes du collectif venaient à en exprimer le besoin. 

La Shororité, c’est la communauté que nous avons souhaité constituer chez Shodo, afin de réfléchir à la place des femmes ainsi qu’à toutes les minorités de genre dans l’entreprise, dans la tech, mais aussi dans le monde du travail en général. 

Nous nous réunissons quelques fois par an, sur notre temps de travail.
Le destaffing des consultantes est financé par Shodo. 

Nos réunions se déroulent en non-mixité.
Précisons-le, ce cercle est également ouvert aux personnes non-binaires et transgenres.
En somme, à toutes les minorités de genre.

Pourquoi avons-nous souhaité créer ce cercle non-mixte ?
Premièrement, nous avons estimé que l’infériorité numérique féminine n’aiderait pas à la libération de notre parole.
D’après une étude britannique, 75% du temps de parole reviendraient aux hommes lors d’une réunion ! Halte donc au manterrupting et mansplaining 😉 

Pour la petite confidence, ça nous a même fait drôle de voir que chacune respectait à ce point la parole des autres !
Essayez, vous verrez que c’est sympa de ne pas se faire couper lorsque l’on parle.

Aussi, comme l’évoque Mathilde Larrère, historienne des révolutions et de la citoyenneté, les réunions non-mixtes permettent aux concerné.e.s de parler librement de la réalité sans que certains la nient (avec le fameux argument « not all men » par exemple).

Anuradha Abhaya, une des membres du cercle l’explicite d’ailleurs très clairement

“En non-mixité, on passe le cap de la remise en cause de nos expériences.
On ne se renvoie pas à notre responsabilité individuelle. On ne se dit pas que c’est à nous de faire changer les choses, sans prendre en compte le problème systémique du sexisme. Je peux m’exprimer en confiance et c’est beaucoup plus efficace pour réfléchir et trouver des solutions à nos problèmes !”

Les réunions non-mixtes, bien que loin d’être nouvelles (elles existaient déjà sous la Révolution Française !) ont tendance à faire grincer des dents 😬
Disons-le tout de même, notre cercle de Shororité a été très bien accueilli par l’ensemble de nos collègues masculins. 

Cela a même donné lieu à des discussions sereines autour du féminisme et du combat pour l’égalité de genre. 

Mais c’est bien lors de nos rencontres entre “Shoeurs” ou « Shorcières«  (on aime bien les jeux de mots 😁) que plusieurs sujets ont pu être abordés plus longuement. 

Alors discuter c’est bien, passer à l’action c’est encore mieux !
Une fois les problématiques identifiées, nous avons travaillé pour trouver des mesures concrètes, comme le préconise Marcy Ericka Charollois dans son excellente conférence “Pourquoi vous n’attirerez et ne retiendrez pas les femmes dans vos équipes tech !” 😉

Cassons les règles ! 🩸

Le congé menstruel

S’il y a bien une chose qui nous concerne en grande majorité (y compris les personnes transgenres et non-binaires) et ce pour une majeure partie de nos vies, ce sont les règles et l’inconfort voire les douleurs qui les accompagnent. 

C’est dans cette volonté de reconnaître cette première inégalité physiologique, qui peut parfois mener à ne pas pouvoir se lever de son lit le matin, que nous avons souhaité mettre en place une cagnotte de congés menstruels sur la base d’un jour par mois/personne. 

Il est dédié à toutes les femmes et personnes menstruées.

Celui-ci fonctionne sous forme de cagnotte correspondante au calcul suivant : 

nombre de personnes menstruées chez Shodo x 10 jours par an x TJM* moyen chez Shodo (700€) = 35 000€

*TJM = taux journalier moyen soit la facturation journalière moyenne de tous les Shodoers 

En toute logique, plus il y a de personnes menstruées, plus la cagnotte augmente. Il va de soi que nous n’allons pas demander “un certificat de menstruation” à qui que ce soit et que cela repose simplement sur du déclaratif et donc sur la confiance. 

Ainsi, toute personne souffrant de douleurs de règles entraînant une incapacité temporaire de travail pourra piocher dans cette cagnotte, sans aucune justification à donner. Il faudra simplement prévenir la personne référente de la cagnotte, membre de la Shororité, afin que celle-ci puisse en suivre le montant. 

Pourquoi une cagnotte ?

Le principe d’équité est primordial chez Shodo.

La cagnotte est un moyen de le garantir en donnant la possibilité aux personnes concernées de prendre des jours de repos en fonction de leurs besoins.

Ainsi, les personnes les plus souffrantes pourront prendre davantage de jours que celles qui ont moins de douleurs et qui ne sont pas en incapacité de travailler durant cette période.
Aussi, par exemple, si l’une d’entre nous est enceinte, elle laisse alors ses jours au reste de la Shororité. Une bonne nouvelle pour tout le monde en somme ! 😉

Et s’il y a du reste dans la cagnotte ? 

Pour cette première année, ces 35k€ financeront exclusivement le congé menstruel.

Si au bout du compte, il y a un surplus, alors il sera reporté sur l’année d’après !

Le surplus pourra quant à lui financer davantage de congés menstruels ainsi que du financement d’associations dédiées à la cause ou bien même du destaffing pour notre cercle Shororité pouvant nous servir à soutenir toutes actions militantes. 

Nous pilotons nous-mêmes le budget de la cagnotte et déciderons où ira l’éventuel surplus.

D’autres congés, avec le même fonctionnement sont également mis en place depuis le 1er janvier 2023 chez Shodo. 

Des protections hygiéniques à disposition dans les locaux

Grâce à la carte Qonto dont nous disposons toutes et tous, nous avons pu équiper les locaux de protections hygiéniques. 

Tant qu’à faire les choses correctement, nous avons décidé de nous fournir chez Fava. C’est une marque française, 100% bio, en matière biodégradable et qui soutient les associations Féminité sans abri, luttant contre la précarité hygiénique des femmes les plus démunies et EBS espérance, favorisant la réinsertion professionnelle. 

Faire en sorte de soulager la charge mentale 

Dans les couples hétérosexuels, les hommes et les femmes ne se sentent pas concerné.e.s de la même façon par la charge mentale : 2 femmes sur 3 (63%) considèrent qu’elles sont davantage touchées contre seulement 1 homme sur 3 (36%). Pour info, il n’existe malheureusement pas ou très peu de statistiques concernant la répartition de la charge mentale dans les couples homosexuels.

Afin de penser équité et de nous protéger en tant que salariées (82% des Français estiment que ce phénomène de charge mentale peut être à l’origine d’un burn out professionnel), des mesures concernant la parentalité ont été tout particulièrement poussées par les deux co-fondateurs, Guillaume Ferron et Jonathan Salmona (🐦@SalmonaJonathan).

Donner les moyens aux seconds parents de faire leur part 

46% des femmes estimant être en proie à la charge mentale l’expliquent par la venue d’un enfant (les hommes eux associent davantage ce phénomène par l’entrée dans la vie active).

extrait de la BD d’Emma Clit (ancienne ingénieure informatique 😉), sur la charge mentale “Fallait demander« 


Alors, afin de rétablir un peu d’équilibre, nous avons toutes et tous réfléchi pour aboutir aux mesures suivantes :

Congé second parent de 28 jours obligatoire

Actuellement, la loi prévoit un congé second parent (légalement appelé congé paternité) de 28 jours avec seulement 7 jours obligatoires (3 jours de naissance + 4 jours de congé second parent).
Chez Shodo, les 28 jours de congé second parent sont rendus obligatoires. Alors que la Syntec* ne prévoit le maintien de salaire qu’après 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise, Shodo maintient le salaire dès la première année et à 100%.

Une prime compensatrice de congé parental

En 2017, sur les 280 900 bénéficiaires de l’allocation au congé parental, la part d’hommes est très largement minoritaire et ne représente que 5,2 %. Une statistique qui confirme bien que les femmes sont bien celles qui mettent davantage leur carrière entre parenthèses.

Ce déséquilibre trouve en partie sa cause dans le fait que les hommes ont le plus souvent la rémunération la plus élevée du foyer.
Est-il nécessaire de rappeler qu’en 2022, à temps de travail égal, les femmes gagnent 16,8% de moins que les hommes

C’est pourquoi, nous avons réfléchi à une mesure susceptible d’inverser la tendance en incitant les parent.e.s accompagnateurs.trices à prendre un congé parental.
Pour se faire, Shodo a décidé de financer le congé parental du ou de la co-parent.e non-salarié.e durant 1 mois.

Pour que cette prime compensatrice soit accordée, le congé parental du parent.e non salarié.e Shodo devra être pris le mois suivant la reprise du parent salarié.e.

Nous voyons dans cette prime l’opportunité de soulager le.la salarié.e à sa reprise, en sachant le bébé avec le.la conjoint.e plutôt qu’en dehors de la maison.
Nous estimons également que ce temps aidera le.la co-parent.e à prendre la mesure de ses nouvelles responsabilités en se débrouillant par lui.elle-même. 

Financement d’atelier jeunes parents

Shodo finance les ateliers jeunes parents de 2 heures proposés par Issence pour tous les salarié.e.s concerné.e.s par la venue d’un nouvel enfant. Grâce à leur carte Qonto chacun.e est libre de choisir la date qui lui convient le mieux pour réserver son créneau en toute autonomie.
L’occasion de s’informer et d’échanger avec de nouveaux parents !

La condition des personnes enceintes n’a pas été laissée de côté. Afin de faciliter cette période qui peut s’avérer éprouvante, Shodo a décidé de mettre en place des mesures en ce sens. 

S’adapter à la grossesse et maintenir le salaire dès la première année pour le congé maternité

Dans le but de préserver l’état de santé des personnes enceintes, il a été décidé que celles-ci bénéficieraient d’un minimum de :

  • 60% de télétravail dès l’annonce de la grossesse jusqu’au 5ème mois de grossesse
  • 80% de télétravail à partir du 6ème mois de grossesse jusqu’au congé maternité (6 semaines avant la date prévue d’accouchement)

En cas de difficulté médicale, le taux de télétravail sera d’emblée de 80% minimum quelque soit l’état d’avancement de la grossesse

Ce rythme de télétravail est proposé par Shodo, mais n’est pas imposé ! Si la personne concernée souhaite conserver son rythme de télétravail habituel, ceci est tout à fait possible.

Afin de ne pas discriminer les nouvelles.aux arrivant.e.s, le salaire est pris en charge à 100% dès la première année pour un congé maternité. La convention Syntec* ne prévoit le maintien de salaire qu’à partir d’un an révolu dans la société. 

Une reprise en douceur 

On peut le dire, accueillir un nouvel enfant n’est pas de tout repos ! 
Ce grand chamboulement implique son lot de complexités à concilier avec son poste.
C’est pourquoi Shodo a décidé de faciliter le retour des membres venant d’accoucher. 

Concrètement, cela se traduit par : 

1 mois d’intercontrat minimum avec un programme aménagé pour les consultant.e.s revenant de congé maternité.
Après 16 semaines minimum à préparer la venue d’un ou plusieurs bébés puis à s’en occuper à temps plein, nous estimons que le retour au travail doit se faire progressivement.
C’est pour cela que Shodo prévoit 15 jours à la reprise pour que la.le consultant.e puisse se remettre dans le bain sereinement en se formant, seul.e et en compagnie de la communauté Shodo.

Une période de calme qui peut aussi permettre aux consultant.e.s de suivre les ateliers jeunes parents proposés par Issence.

Quant aux entretiens clients, ils ne reprendront qu’après cette période d’acclimatation et le retour en clientèle ne se fera qu’à la fin de ce mois minimum. 

Évidemment, si la.le consultant.e revenant de congé maternité souhaite repartir en mission avant la fin de ce mois, alors le dispositif pourra être écourté. Cependant Shodo encourage vivement à profiter de ce temps plus tranquille.

Les Shodoers revenant de congé maternité, jusqu’à leur retour en clientèle (ou pendant 1 mois pour les membres du staff), bénéficient d’horaires réduits, à raison de 24h/semaine sur 4 jours (soit 6h/jour) avec maintien de salaire.

Financement de la crèche d’entreprise 

Dans la continuité de cette volonté d’alléger la charge mentale à la reprise, Shodo finance la réservation d’un berceau dans la crèche d’entreprise de votre choix.  

Cette mesure a été mise en place chez Shodo dès 2020. 

La reconnaissance des moments plus difficiles

Malheureusement, la vie apporte parfois son lot de mauvaises nouvelles.
Si Shodo accompagne les moments les plus heureux, il va de soi que l’entreprise reconnaît les difficultés à surmonter lors de certaines épreuves.

Le congé d’arrêt naturel de grossesse ou d’interruption médicale de grossesse pour les 2 parents

Image d’illustration de la Pétition · Fausse couche, vrai vécu. · Change.org

En 2022, en France, une grossesse sur quatre se solde par une fausse couche dans les 22 premières semaines d’aménorrhée. Et une femme sur dix risque de subir une fausse couche au cours de sa vie.”

C’est un extrait de la pétition rédigée par le collectif de femmes “Fausse couche, vrai vécu” qui réclame une prise en charge adaptée pour ce qu’elles souhaitent que l’on nomme arrêt naturel de grossesse plutôt que « fausse couche ».
N’hésitez pas à vous rendre sur la page de la pétition pour en savoir plus Pétition · Fausse couche, vrai vécu. · Change.org.

Depuis le 13 décembre 2022, la convention Syntec* a signé un accord pour permettre aux personnes vivant un arrêt naturel de grossesse de poser 2 jours de congés. 

Nous avons souhaité aller plus loin en proposant 5 jours de congés payés à la personne physiquement concernée, ainsi qu’au.à la conjoint.e Shodoer, estimant qu’aucun.e des parent.e.s ne doit être laissé.e pour compte dans cette épreuve. 

Le Congé pour Interruption Volontaire de Grossesse

Chacune d’entre nous dispose de la liberté de décider si oui et quand elle désire avoir un enfant. 

À l’heure où nous entendons de plus en plus parler de la remise en cause du droit à l’IVG, Shodo soutient toute personne susceptible de tomber enceinte dans leur démarche d’interruption volontaire de grossesse.

C’est pourquoi, 5 jours de congés seront alloués à toutes les personnes qui auront recours à l’avortement. 

Moka.care pour accompagner les futurs et nouveaux parents

Shodo a conclu en 2022 un partenariat avec Moka.care, une plateforme dédiée au bien-être et à la santé mentale. 

Accessible à toutes et tous les salarié.e.s, la solution met en relation les personnes qui le souhaitent avec un.e praticien.ne adapté.e à leur problématique.

L’éventail de praticien.ne.s étant large et complet, Moka.care constitue également une très bonne solution pour accompagner les futur.e.s et nouveaux.elles parent.e.s avec le.la professionnel.le qui répondra le mieux à leurs besoins. 

Shodo finance les 4 premières séances avec le.la praticien.ne du choix du.de la Shodoer. 

Une grille de salaire transparente et publique, plus d’équité d’entrée de jeu 

Selon une étude menée par Opinion Way en 2021, les femmes osent moins négocier leur salaire en entreprise. 66% d’entre elles estiment même qu’être une femme joue en leur défaveur dans la négociation salariale ! Triste…

Pauline Gavrilov, ingénieure-conseil en SSII, membre du Parti socialiste et secrétaire fédérale adjointe à l’économie sociale et solidaire de la Fédération de Paris l’affirme dans sa tribune. Les femmes seraient payées 16% de moins que les hommes à diplômes et compétences égales en ESN.
“La raison en est simple, les femmes sont fortement discriminées lors de leur salaire d’embauche, car il n’existe pas de grille qui permette de rationaliser le système et d’aligner les salaires des femmes sur celui de leurs collègues masculins.”

Conscients que la négociation salariale est l’une des principales raisons d’inégalités en tous genres, les co-fondateurs de Shodo ont décidé de mettre en place une grille de salaire transparente et publique dès la création de l’entreprise en 2019.

Cette grille est indexée sur les années d’expérience dans le domaine de l’IT. Ainsi, la rémunération à l’embauche est fixée, tout comme les augmentations annuelles. 

De plus, en se basant sur les années d’expérience et non sur les compétences, Shodo évite au maximum l’idéologie de la méritocratie, estimant qu’elle est le siège de nombreuses injustices. 

“Les négociations salariales sont souvent moins favorables aux femmes. Le fait que Shodo établisse une grille de salaires pour tout le monde m’a évité le stress de la négociation à mon entretien d’embauche.”

Anuradha Abhaya

Des mesures qui s’inscrivent dans le temps pour faire bouger les lignes durablement

Elisabeth Fainstein, Coach Développeuse pour le programme Entrepreneurs d’intérêt général et fondatrice d’electronictales.io, l’affirme dans cet article, “les femmes ont 2 fois plus de chances de quitter le monde de la tech que leurs homologues masculins.” 

C’est donc pour faire en sorte qu’une carrière dans la tech soit compatible avec les vies personnelles de chacun.e, que nous avons particulièrement concentré nos efforts cette année sur les menstruations et la parentalité (grossesse, congé parental, maternité et second parent).

Mais le combat est très loin d’être fini et nous n’allons rien lâcher ! ✊

Nous savons que celui-ci doit aussi être mené de façon radicale et passer par davantage d’éducation, d’aide à la formation, à la reconversion, au mentorat…

Nous ne laissons pas ces pistes de côté, bien au contraire !
C’est le chantier de la Shororité et de Shodo en général, que nous attaquons d’ores et déjà 😉

“Car le féminisme ne se résume pas à une revendication de justice, parfois rageuse, ni à telle ou telle manifestation scandaleuse ; c’est aussi à la promesse, ou du moins l’espoir, d’un monde différent et qui pourrait être meilleur.”

Benoîte Groult 

La Shororité vous dit à très vite ✌️

*Convention Syntec : Convention Collective applicable aux salariés des Bureaux d’Études Techniques, des Cabinets d’Ingénieurs-Conseils et des Sociétés de Conseils.

La Shororité
La Shororité